Malgré d’excellentes avancées dans le traitement des lymphomes, une partie des patients vont rechuter ou présenter une maladie réfractaire. Dans ces situations, l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques reste une option thérapeutique notamment chez les patients rechutant après une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Il se pose toutefois le problème du positionnement de l’allogreffe face à la multiplicité des nouvelles thérapies rendues récemment disponibles (anti-PD1, inhibiteurs du BTK. . .). Dans le cadre des 7 es ateliers d’harmonisation des pratiques en greffe de cellules souches hématopoïétiques de la Société francophone de greffe de moelle et de thérapie cellulaire (SFGM-TC) qui a eu lieu à Lille en septembre 2016, un groupe de travail s’est réuni dans le but de définir la place de l’allogreffe de cellules souches hématopoïé- tiques dans le traitement des différentes hémopathies lymphoïdes. Ces recommandations d’expert se basent sur une revue extensive de la littérature des dix dernières années. Cette section rapporte plus spécifiquement les conclusions concernant les lymphomes indolents, incluant principalement le lymphome folliculaire et la leucémie lymphoïde chronique.